Les cadrans de Google Street

Les cadrans que vous avez tirés avec votre appareil photo, mais aussi ceux que vous traquez, que vous avez manqués ou que vous recherchez.
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Yvon_M
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Les cadrans de Google Street

Message : # 129Message Yvon_M »

Je vous propose une autre façon de visiter les cadrans solaires : avec la visualisation Street de Google. Elle comporte une fonction « Partage » accessible via le menu représenté par 3 points verticaux. Cette fonction fournit un lien qui permet de retrouver directement la vue courante. Il suffit donc de coller ce lien dans les messages pour partager la visualisation. Si c’est la vue d’un cadran qui est partagée, en cliquant sur le lien on se retrouve au pied du cadran et on peut se promener dans son environnement ou encore voir son évolution dans le temps en utilisant l’historique.

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Pour initier cette approche je vous propose de visiter les cadrans que l’on attribue à l’abbé Chaumeil. Ces cadrans très imposants ont été construits au milieu du XIXe siècle à l’époque ou l’heure civile était l’heure moyenne locale. Pour mette sa montre à l’heure, il fallait donc disposer d’une méridienne avec une courbe en 8 et, pour obtenir une bonne précision, cette méridienne devait être de grandes dimensions. Les cadrans de l’abbé Chaumeil sont des cadrans d’heures vraies qui intègrent ce type de méridienne d’où leurs dimensions hors norme.

D’après des informations fournies par le père Blomme, archiviste diocésain, l’abbé Pierre Chaumeil est né à Saint Hippolyte le 1er mai 1817. Ordonné prêtre à La Rochelle le 30 janvier 1848, il est envoyé à la paroisse de St-Georges d’Oléron les jours qui suivirent son ordination. Il sera ensuite curé de Courcerac en 1851 puis des Mathes en 1866 avant de se retirer dans le diocèse de Périgueux quelques mois plus tard. On retrouve dans son sillage les cadrans suivants:

- Le cadran de l’église de St-Georges D’Oléron, le plus ancien qui est signé et daté de 1850.

- Le cadran de St-Pierre d’Oléron dont il ne restait que les vestiges du style avant sa restauration en septembre 2016 (voir l’historique de Google Street). Le cadran, sa devise et sa date (1856) ont été reconstitués à partir d’une photo de l’entre-deux-guerres provenant des archives de la commission des cadrans solaires.
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- Enfin, toujours sur l’île d’Oléron, le cadran de l’église du Château d’Oléron daté de 1881.

- Le cadran sur la façade de la maison de retraite de Matha, commune proche de Courcerac. Ce cadran, signé et daté de 1854, a été restauré au début des années 2000. Sur cette photo de P. Lafon on peut admirer le magnifique travail du pied de l’œilleton.
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- Et pour terminer, le cadran de l’église de St-Pardou qui ressemble à s’y méprendre au cadran de Matha. Même la devise et la date sont identiques...
Yvon Massé - Site perso. : La gnomonique
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