Aux cadrans solaires

Encore félicitions pour vos cadrans !!
Ça donne vraiment envie de passer à la réalisation.
Dans votre premier message vous dites : « Les parties nécessitant des calculs (angles horaires, arcs diurnes..) ont été tracés sous le logiciel Geogebra au préalable, puis exportés en format vectoriel. »
Lorsque vous exporter votre graphique en tant qu’image sous le format « graphique vectoriel » ou « pdf » à l’échelle 1 :1, vos longueurs sont-elles conservées ? En ce qui me concerne, j’ai toujours une petite différence entre la longueur imprimée et la longueur mesurée sur le fichier GeoGebra. Du coup je suis obligé de trouver une nouvelle échelle pour conserver les dimensions. Avez-vous déjà été confronté à ce problème ? Si oui, avez trouvé la solution ? Merci d’avance.

J'ai déjà rencontré ce problème, auquel je n'ai pas de solution simple. Récemment, l'export d'un graphique s'est soldé par une très légère différence en ordonnées, alors que l'échelle des abscisses était parfaitement conservée...
Si je vois que, sous Inkscape, les longueurs ne correspondent pas, je redimensionne l'ensemble, en créant un rectangle qui me sert d'étalon.

Après avoir réalisé récemment le capucin et le Regiomontanus, je continue la série des cadrans de hauteur à lignes rectilignes, avec une variante universelle du capucin.
Nommé par Kragten le "sabot à voile", je préfère y voir un voilier. Celui-ci est tracé pour des latitudes situées entre 30 et 65°.
Pour éviter un fastidieux travail de construction pour chaque ligne de latitude, j'ai tracé automatiquement les points du quadrillage (la voile) sur Geogebra, avant d'importer le fichier pour sa mise en forme en image vectorielle.

Encore une très belle réalisation, bravo David. C’est personnellement la première de ce type de cadran que j’ai l’occasion de voir.

Ce cadran de hauteur a été effectivement proposé en 1992 par le hollandais Jan Kragten mais la communauté gnomoniste s’est rendu compte qu’il avait déjà été dessiné par G. Hartmann en 1535.

Son tracé découle naturellement de la superposition de plusieurs capucins. J’ai eu l’occasion de montrer dans une petite synthèse qu’on pouvait aussi voir dans ce tracé un cas limite où des hyperboles se confondaient avec leurs asymptotes. Si vous avez la curiosité de parcourir cette synthèse, elle est disponible sous forme d’une présentation PowerPoint ici :
http://gnomonique.fr/gnomon/pres_nav_txt.ppt

Merci encore David pour nous faire partager vos créations très originales.

Voici mon dernier cadran solaire en bois découpé et tracé au laser : il s'agit d'une navicula.
J'ai suivi avec attention les consignes de tracé que Y. Massé indique dans sa présentation (http://gnomonique.fr/gnomon/compt.php?n ... av_txt.ppt). J'espère que rien ne m'a échappé.
Mes essais récents, autour du 22 octobre, toujours à distance raisonnable de midi solaire, donnent des résultats décalés de 5 à 15 min par rapport à l'heure légale. Assez comparable à ce que donnent mes autres cadrans universels, comme celui de Regiomontanus, le "voilier" de Hartmann, ou encore celui d'Apian.
Les lignes horaires sont graduées de 20 en 20 min, sauf autour de midi.

Belle réalisation David ! Félicitations !

Je n’ai rien vu qui clochait : la graduation 45° du mât au rayon du trigone latéral, les graduations intermédiaires pour l’inclinaison du mât resserrées sur le centre, celles du trigone latéral écartées et le réglage de la perle au bon endroit, tout y est !

Vous pouvez vous targuer d’avoir un exemplaire très rare car même parmi le peu de Navivulas du Moyen-Âge qui nous soient parvenues, une seule, comme la vôtre, respecte les bonnes règles du tracé. Quant aux réalisations modernes il y en a très peu car ce cadran a longtemps été considéré comme incorrect.

Bonjour,
Voici un cadran solaire à imprimer sur bristol.
Pour compléter le cadran imprimé, il faut ajouter un fil lesté (de préférence muni d'une perle).
Il présente l'avantage de permettre la lecture de la hauteur du Soleil, car le point de suspension du fil est fixe.
J'ai préparé un fichier pour les latitudes de France métropolitaine :
https://www.astrolabe-science.fr/un-cad ... -decouper/

Belle réalisation David, et merci pour le partage.

Il m’est arrivé (une seule fois) d’écrire du code LaTeX mais je ne connaissais pas la possibilité d’utiliser des fonctions mathématiques et tracer directement des courbes.

Par curiosité j’ai voulu voir comment cela fonctionnait et j’ai lancer l’outil que j’avais installé à l’époque, Texmaker 4.5, pour essayer de modifier quelques paramètres de votre code et entrevoir les possibilités du LaTeX . Malheureusement la compilation de votre code s’est terminée par une erreur et je n’ai pas pu aller plus loin. Voici l’erreur que j’ai eue : Et dans le fichier log, voici quelques indications que j’ai relevées : Auriez-vous une idée du problème que je rencontre et comment le résoudre ?

Je ne saurais que proposer des pistes pour que le code se compile correctement, sans certitude.
D'abord, j'utilise le compilateur XeLaTeX (j'aurais d'ailleurs dû le préciser dans le préambule). Ma 1e idée serait donc de choisir ce moteur de compilation dans TeXmaker. J'ai crû comprendre que LuaLaTeX est aussi assez performant pour les calculs.
A part ça, en créant ce fichier, je suis arrivé également très près de la capacité de calcul. Notez que les courbes horaires sont des pointillés (espacés de 2 jours ou 3 pour les demi-heures), et non des lignes continues. Ce n'est pas pour des raisons esthétiques : en réglant d'abord le pas sur 1 jour, j'avais -- je crois -- le même problème que vous.
Je ne pas vous aider davantage, malheureusement.

Ajout : en supprimant les commandes traçant les demi-heures, il est possible que l'erreur disparaisse.

Merci David pour ces indications. Avec XeLaTex j’ai obtenu la même erreur. Cependant j’ai réussi à compiler votre code en utilisant LuaLaTeX bien qu’il ait, lui aussi, retourné une erreur : I do not know the key '/tikz/^'. Je n’ai toutefois vu aucune différence entre l’image de votre message et celle que j’ai obtenue...

Les voies de l’informatique sont impénétrables