ensemble de l’équinoctial ou quadran universel avec celui de la lune. À Dieppe - N. C. (Nicolas Crucefix)
Cet opuscule est un mode d’emploi des diptyques dieppois. On trouvera une étude de leurs différentes éditions au § V de cet article.
À Paris - Pierre du Heaulme
À Rennes - Jean François
À Paris - Anonyme
À Lyon - François de Saint-Rigaud (1606-1673)
Cette publication, propablement perdue, semble être à l’origine d’une confusion qui, encore aujourd’hui, nous fait attribuer à Saint-Rigaud le cadran de hauteur appelé capucin, cadran qui existait déjà bien avant la naissance de cet auteur (un capucin daté de 1573 se trouve notamment au Musée d’Histoire des Sciences de Genève). La seule description du contenu de cette publication nous est donnée par Ozanam à partir de 1685 et plus tard en 1694 dans ses Récréations mathématiques. Dans la quinzaine de réédition que connut ce dernier ouvrage jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, Analemmma novum est systématiquement introduit, après la description du capucin, par cette phrase :
Ce Cadran tire son origine d’un certain Cadran rectiligne universel, qui a été autrefois publié par le P. de Saint-Rigaud Jésuite, sous ce titre : Analemma novum.
C’est ce passage qui semble avoir apporté la confusion : le capucin découle effectivement de l’analemme de Saint-Rigaud, qui n’est qu’une déclinaison du cadran universel d’Apian, mais il n’y a toutefois aucune relation directe entre l’auteur de cette publication et le capucin.
ou ovale nouveau, de facile usage, et très-commode, pour trouver les heures du jour et de la nuict. À Toul - Pierre Georges
faire et exposer les quadrans solaires dans l’ombre, pour y faire voir les heures du Soleil. À La Flèche - Anonyme
par lesquelles est enseigné à décrire et construire toutes sortes d’horloges sur toutes sortes de plans. À Malines - Remy Valeres
avec un compendion de perspective, la construction des cadrans solaires, l’usage du cadran analitique, & autres diverses choses contenues en cet oeuvre. À Paris - De la Fontaine
À La Haye - Adriaan Vlacq (1600-1667)
Jacques Ozanam a participé à cette édition. Il semble qu’il y ait ajouté une nouvelle méthode pour calculer les logarithmes.
mise en pratique par M. Demichel
Manuscrit conservé à la bibliothèque Carnegie de Reims.
par une seule règle. À Paris - Charles Bourgoing
avec très grande facilité. À Paris - Ignace Gaston Pardies (1636-1673)
Les oeuvres de Pardies seront réunies dans deux éditions différentes à la fin du XVIIe siècle : en Hollande à partir de 1691 et à Lyon à partir de 1695
ou de la construction des cadrans solaires sur toute sorte de plans. À Paris - Jacques Ozanam (1640-1718)
Dans cet ouvrage, qui aura une édition augmentée en 1685 sous le titre Méthode générale pour tracer des cadrans, Jacques Ozanam formalise et donne son nom à la notion de centre diviseur, notion qui semble n’avoir été utilisée qu’en gnomonique.
sur toutes sortes de surfaces planes. À Paris - Monsieur C*** (Michael Butterfield (1635-1724) ?)
Machine pour faire toutes sortes de cadrans solaires. À Paris - Claude Mallement de Messange (1653-1723)
Méthode pour faire des cadrans. À Paris - Philippe de La Hire (1640-1718)
ou horloges solaires sur toutes sortes de surfaces, par différentes pratiques. À Paris - Philippe de La Hire (1640-1718)
Cet ouvrage, qui aura une réedition entièrement remaniée et très augmentée en 1698, est assez unique en son genre. Philippe de La Hire propose une suite de problèmes qu’il résoud avec une géométrie proche de la géométrie descriptive et il donne ensuite une demonstration de la méthode utilisée. Voici le sommaire de cet ouvrage qui, curieusement, n’en a aucun.
sur toute sorte de plans. À Paris - Jacques Ozanam (1640-1718)
Cet ouvrage, qui est une édition augmentée du Traité de gnomonique de 1673, est vraissemblablement le seul à fournir une information complémentaire sur la publication du R. P. de Saint-Rigaud, Analemma novum : sa date de parution, à savoir 1656.
Méthode pour la construction de toutes sortes de quadrans ou horloges solaires. À Paris
(le feuillet correspondant manque dans l’exemplaire numérisé par Gallica)
Jean Le Fèbvre, qui à cette époque avait en charge la publication de La connaissance des temps, nous indique, dans son avertissement au lecteur à la page iv, que cette méthode lui a « esté communiquée par un amy qui possède parfaitement les mathématiques ». Nous verrons ci-dessous, à l’année 1690, une hypothèse sur cet ami auteur qui n’est pas Philippe de La Hire comme proposé ici précédemment. Les Procès-verbaux de l’académie royale des sciences du 23 février 1689, à l’origine de cette fausse assertion, nous indiquent seulement que La Hire s’est intéressé à cette méthode jusqu’à en formuler des remarques.
ou horloges solaires sur toutes sortes de plans, par deux méthodes différentes. À Paris - N. P.
On retrouve dans cet ouvrage des figures et des passages identiques à la méthode de La connaissance des temps pour l’année 1689. La préface nous explique qu’on (Philippe de La Hire ?) a critiquée l’auteur de cette méthode et « C’est pourquoy l’autheur donne présentement deux méthodes générales ». Il est donc raisonnable de supposer que les auteurs de la méthode de 1689 et de cet ouvrage sont une seule et même personne.
Par ailleurs, Amédée Tissot nous apprend dans sa biographie de Jean Le Fèbvre que celui-ci avait une relation amicale avec un professeur de rhétorique nommé Pierre qui s’intéressait, comme lui, à l’astronomie. À défaut d’éléments complémentaires, rien ne nous interdit donc de penser que le professeur Pierre soit l’auteur de la méthode de 1689 et de ce livre.
ou idée générale des mathématiques. À Paris - Jacques Ozanam (1640-1718)
les élémens de géométrie, discours du mouvement local, la statique et deux machines propres à faire les cadrans. À La Haye - Ignace Gaston Pardies (1636-1673)
Troisième édition. La première édition de Deux machines propres à faire les quadrans est de 1673.
par Messieurs de l’académie royale des sciences. De la pratique des grands cadrans par le calcul. À Paris - Jean Picard (1620-1682)
Dès 1681, Jean Picard commence la rédaction de ce traité qu’il ne terminera pas. C’est Philippe de La Hire qui complétera le manuscrit et le fera imprimer.
Tome V. Traité de gnomonique. À Paris en 5 volumes - Jacques Ozanam (1640-1718)
Tome premier. Problèmes de gnomonique. À Paris en 2 volumes - Jacques Ozanam (1640-1718)
Ce best-seller sera remanié, et publié avec le même succès, deux fois dans le courant du XVIIIe siècle : par Grandin en 1723 et par Montucla en 1778.
contenant 1.Les élémens de géométrie 2.Un discours du mouvement local 3.La statique ou la science des forces mouvantes 4.Deux machines propres à faire les quadrans 5.Un discours de la connaissance des bestes. À Lyon - Ignace Gaston Pardies (1636-1673)
La première édition de Deux machines propres à faire les quadrans est de 1673.
pour tracer des horloges solaires ou cadrans sur toutes sortes de surfaces. À Paris - Philippe de La Hire (1640-1718)
Comme dans la première édition de 1682, aucune table ne facilite l’accès à la matière abondante de cet ouvrage atypique. À cet effet voici un sommaire détaillé.
Marcel Gautier
Éric Mercier